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Ce qui est « in » et ce qui est « out » dans le monde des affaires et de l’économie

Capacité Économique CFEE10.31.19

Cet article se veut un regard léger sur ce qui est in et ce qui est out dans le monde des affaires et de l’économie, compte tenu des changements importants que connaissent notre société et le marché. N’hésitez pas à m’envoyer vos commentaires et à me faire part de vos propres idées à ce sujet. Si vous le voulez, transmettez la liste ci-dessous à d’autres pour provoquer leur réflexion et solliciter leurs idées. Si cela génère d’autres idées, j’aimerais les entendre. À la FCEE, nous veillerons à réviser cette liste et à l’élargir, et nous la transmettrons à nos auditoires, surtout aux jeunes, pour qu’ils y réfléchissent.

La mode ne se limite pas à l’industrie du vêtement. Souvent, les experts se penchent sur ce qui sera à la mode ou non dans des domaines comme la restauration, le logement, les voitures et l’éducation des enfants. Par contre, ils négligent souvent le monde des affaires et de l’économie quand ils tentent de prédire les tendances.

Si vous lisez souvent les journaux et périodiques d’affaires, vous savez que la mode, les tendances et les engouements sont aussi présents et bien actifs sur Bay Street et autres lieux du genre partout au pays et dans d’autres nations industrialisées. Mais dans le monde des affaires et de l’économie, ce qui est in n’est pas banal. Les grandes retombées de la planification, de l’embauche, des investissements, des fusions et de l’intégration découlent des tendances et de l’évolution de ce qui est in.

Ce qui est out : Conformisme – Ne vous préoccupez pas de ce que font les autres et ne cherchez pas à faire la même chose qu’eux. Ce qui est in : Originalité et innovation – Soyez détonnant, différent, novateur. Montrez que vous avez une meilleure approche, une approche unique.

Ce qui est out : Bonnes solutions – Ne vous contentez pas des bonnes vieilles solutions que tout le monde connaît. La configuration QWERTY, par exemple (les six premières lettres de gauche sur la première rangée de touches des claviers des machines à écrire), constituait au départ une bonne solution : elle était conçue pour ralentir la vitesse de frappe pour éviter que les barres à caractère ne s’emmêlent. Mais nous utilisons toujours cette configuration sur les ordinateurs modernes… qui n’ont pas de barres à caractère! C’est une solution à un vieux problème, qui n’a jamais été remise en question. Ce qui est in : De nouvelles solutions, mieux adaptées – Il faut remettre en question les bonnes solutions. Ce qui est in, ce sont les solutions qui découlent d’une nouvelle approche et qui répondent mieux aux problèmes, aux besoins et aux enjeux que les anciennes solutions l’ont fait dans le passé.

Ce qui est out : Suivre les règles du passé – Ne vous contentez pas de faire ce que l’on vous dit de faire et ce qui a toujours été fait. Cela peut s’imposer dans certains domaines, mais ce n’est certainement pas l’idéal. Ce qui est in : La pensée audacieuse – La créativité est recherchée et valorisée. Présentez de nouvelles idées, de nouvelles façons de faire pour repousser les limites, explorer de nouvelles options et faire place aux nouvelles occasions et aux nouvelles idées.

Ce qui est out : Problèmes – Oubliez les attitudes et les comportements négatifs, cessez d’aborder les situations comme des problèmes. Ce qui est in : Occasions – Abordez chaque problème comme une occasion d’apporter des améliorations, de trouver de meilleures idées, de forger de meilleures solutions. Devant chaque difficulté, chaque problème qui se présente, adoptez une attitude constructive, dites-vous que rien n’est impossible.

Ce qui est out : Le statu quo – N’acceptez pas le monde tel qu’il était ni tel qu’il est. Sinon, vous resterez derrière et ne pourrez que regarder avancer ceux qui ont pris les devants. Accepter le statu quo, c’est accepter de perdre du terrain. Ce qui est in : Changement – Tout change : ça bouge, ça se tord, ça se retourne, ça fusionne, ça prend de l’expansion, ça progresse, etc. Si vous ne changez pas, si vous ne réagissez pas au changement, si vous ne vous y adaptez pas (pire encore, si vous ne le menez pas), vous n’êtes certainement pas in.

Ce qui est out : Argent – Pour la majorité des gens prospères, la poursuite de leurs rêves et de leurs passions n’est pas une quête d’argent. Leur objectif réel, leur moteur, est rarement l’argent. S’il est certainement le bienvenu, l’argent n’est pas l’objectif lui-même, mais plutôt une mesure du succès. C’est un baromètre. Ce qui est in : Efficacité personnelle et sentiment de réalisation – Généralement, les gens prospères sont poussés par une quête de réalisation personnelle. Si vous parvenez au succès, l’argent et autres gratifications devraient suivre. Mais parmi ceux qui connaissent le succès sur le plan financier, nombreux sont ceux qui réinvestissent leur argent dans de nouvelles entreprises, pour se réaliser.

Ce qui est out : Barrières et limites – Même le dirigeant des É.-U., dont nous tairons le nom, convient que les accords commerciaux, les partenariats internationaux et la circulation des biens et des services entre les frontières sont importants et souhaités. Il peut être difficile de parvenir à des accords équitables, mais presque partout dans le monde, on s’entend pour dire qu’ériger des barrières commerciales (à ne pas confondre avec des murs) est out. Ce qui est in : Libérer la circulation – Il est difficile de régler tous les détails de tels accords, mais il y a peu de pays aujourd’hui, voire aucun, qui ne cherchent pas à conclure des relations et des accords commerciaux qui permettent la circulation des biens et des services entre deux pays. Les échanges commerciaux, quand ils sont équitables et issus d’une saine négociation et d’une saine gestion, constituent un scénario dans lequel tout le monde est gagnant. Les échanges sont clairement in.

Ce qui est out : Dépenses – De plus en plus de gens comprennent qu’il est temps de cesser de dépenser sans compter, de nous embourber toujours plus dans les dettes, d’épuiser nos économies (sans parler de nos ressources), d’endommager notre environnement et d’éroder notre infrastructure économique. Ce qui est in : Épargne et investissement – Il est temps de commencer à vivre selon nos moyens, de réduire le stress et l’anxiété financière, d’accroître le taux d’épargne et d’alimenter les investissements et la régénération. Il est temps de s’atteler à la reconstruction et au renforcement des fondations de nos finances personnelles, de même qu’à la reconstruction et au renforcement des infrastructures et des fondations économiques de notre pays. Et vous avez pu constater que cette reconstruction s’est amorcée si vous avez tenté de circuler en voiture dans une ou l’autre des villes du pays ces temps-ci.

Ce qui est out : Croissance – Chercher à prendre de l’expansion, à croître et à produire toujours plus, sans se préoccuper des retombées et des conséquences pour l’environnement, est clairement out. Ce qui est in : Croissance durable – La croissance est une bonne chose si elle est durable, si elle est compatible avec l’environnement et si elle permet de laisser aux générations futures un monde en aussi bon état – voire en meilleur état – que celui dont nous avons hérité. Cela peut être in, mais nous avons du pain sur la planche.

Ce qui est out : Excès – L’« embonpoint commercial », quel qu’il soit, est out. Ce qui est in : Mode Économie – Être écono, agile et apte à réagir est in. Dans un monde en bouleversement, il vaut mieux être prêt au changement, se tenir prêt à réagir et à montrer la voie. Si on fait de l’« embonpoint », il sera plus difficile de bouger.

Ce qui est out : Polluer – Probablement l’une des choses les plus out. Ce qui est in : Protection – Il semble que nous soyons finalement revenus à la raison et compris que notre monde mérite que nous le protégions. Reste à voir si nous y parviendrons.

Ce qui est out : Pessimisme – Adieu la pensée apocalyptique. Elle anéantit tout espoir et provoque l’inertie. Il ne faut pas se laisser abattre. Ce qui est in : Optimisme – Peu importe le défi, c’est avec l’espoir et l’ambition que l’on peut inspirer et mobiliser. L’un dans l’autre, nous avons un grand pays et les choses sont plutôt prometteuses à long terme. Nous avons seulement besoin d’espoir, de vision et de leadership pour réaliser notre plein potentiel. Définir des règles équitables pour offrir à tous les mêmes possibilités, réduire les disparités et assurer la répartition équitable de notre considérable revenu sont des défis qu’il nous reste à relever.

Par Gary Rabbior
Président
Fondation canadienne d’éducation économique

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